Menaces mortelles sur l’entreprise française

avril 2016
ISBN : 9782369423744

18,00

Affaires d’espionnage, amendes records, fusions… Le sort semble s’acharner sur les entreprises françaises. En apparence, rien ne relie les condamnations de BNP Paribas et Alstom, le piratage des données d’Areva, le rachat d’Alcatel et Lafarge. En coulisses, certains États peu scrupuleux ont déclaré la guerre aux fleurons tricolores.

Description

Affaires d’espionnage, amendes records, fusions… Le sort semble s’acharner sur les entreprises françaises. En apparence, rien ne relie les condamnations de BNP Paribas et Alstom, le piratage des données d’Areva, le rachat d’Alcatel et Lafarge. En coulisses, certains États peu scrupuleux ont déclaré la guerre aux fleurons tricolores.

Leur objectif : déstabiliser, piller et racheter pour régner. Car nos pépites font un carton à l’international. Réacteurs nucléaires, produits de luxe et high-tech sont devenus la proie des investisseurs étrangers, adeptes des profits à court terme et des économies de R&D. Au côté des grands groupes, ETI et PME ne sont pas épargnées.

Soutenu par des professionnels de la sécurité et de l’intelligence économique, cet ouvrage dresse un bilan accablant pour notre économie. Privées de débouchés, dépouillées des technologies qu’elles ont mis des années à développer, nos entreprises sont en plein décrochage. Or ce désastre n’est pas l’effet du libre jeu des marchés : il traduit une mondialisation à géométrie variable, régie par des dispositifs juridiques et sécuritaires étrangers visant à éliminer toute concurrence.

Seul un traitement de choc pourra éviter la mort programmée de l’entreprise française : droit de regard de l’État dans les domaines stratégiques, mobilisation d’investisseurs nationaux, déploiement d’un arsenal juridique en matière de secret des affaires, renforcement et synergie des services de sécurité. Loin de prôner un retour au protectionnisme, ce livre réaffirme la nécessité d’un patriotisme économique au-delà des clivages, avant qu’il ne soit trop tard.