La peau de l’ours Le livre noir du trafic d'animaux

mai 2012
ISBN : 9782847366730
250 pages

18,90

Le commerce illégal d’animaux est méconnu en France. On parle de 3e trafic mondial, mais il convient de démêler la part du trafic illégal et du trafic légal. Ce que révèlent pour la première fois les auteurs de ce livre.

Description


Le commerce illégal d’animaux est méconnu en France. On parle de 3e trafic mondial, mais il convient de démêler la part du trafic illégal et du trafic légal. Ce que révèlent pour la première fois les auteurs de ce livre.
Toutes les saisies ne sont pas du trafic et la réglementation française n’aide pas toujours à y voir plus clair. Également décortiquée, avec exemples vivants, la législation internationale (ONU) sur la protection des espèces. Dissimulé au milieu du commerce légal, le trafic est un véritable business dont l’organisation n’est pas sans rappeler celle du trafic de drogue (du particulier allant se fournir dans un pays exotique pour sa consommation personnelle au grossiste utilisant des mules, des faux papiers, corrompant des agents publics, utilisant des éleveurs marrons). Description de nombreuses affaires récentes (des poissons d’appartement, des chiens de compagnie au trafic d’animaux sauvages…
Le commerce illégal concerne en fait davantage des parties d’animaux que des animaux vivants. En clair, la majorité des animaux prélevés dans la nature ne finissent pas comme animaux de compagnie. Mais certaines espèces risquent de disparaître à cause de ce trafic. La hausse du niveau de vie des chinois entraîne une hausse du trafic de l’ivoire, de la corne de rhinocéros et d’ormeaux (implication de la mafia chinoise et d’autres organisations du crime organisé).Explosion du nombre d’éléphants et des rhinocéros tués et mutilés en Afrique en 2011.Implication de filières originales : les travelers irlandais dans la vague de vols de cornes en Europe (Irlande, Grande-Bretagne, France, Belgique, Espagne, Italie, Portugal, Allemagne, Suède, Autriche) : les musées, taxidermistes et salles de ventes sont obligés de prendre des mesures. Les zoos redoutent d’être complices à leur insu. Plusieurs affaires concernent la Belgique, et l’Afrique francophone .