Balades littéraires dans Paris, tome 3, 1900-1945 1900-1945

juin 2005
ISBN : 9782847361032
224 pages

23,40

Voici seize balades qui nous promènent à travers la capitale entre 1900 et 1945. De Montparnasse à Saint-Germain-des-Prés, de Picpus à la place de l’Étoile, nous croisons Orwell, Prévert, Gide, Malraux, Camus…

Description

Après un premier guide consacré à la période XVIIe-XIXe siècle, voici seize balades qui nous promènent à travers la capitale entre 1900 et 1945. Nous traversons la Belle époque, les Années folles, les années trente et l’Occupation. Nous pénétrons dans les quartiers, les demeures, les cafés des bohèmes de la butte Montmartre, des dadaïstes et des surréalistes, des écrivains de la Lost generation, des antifascistes, des collaborateurs et des résistants. De Montparnasse à Saint-Germain-des-Prés, de Picpus à la place de l’Étoile, nous croisons Dorgelès, Mac Orlan et leurs compères du Lapin agile ; George Orwell qui vit dans la dèche à Paris, avant d’y refaire étape quelques années plus tard, en route vers la guerre d’Espagne ; Ernest Hemingway qui se débat avec une chasse d’eau ; Jacques Prévert qui profite de la vie et ne se presse pas d’écrire ; André Gide qui se dévoue pour animer avec Malraux, au palais de la Mutualité, un congrès international qui verra passer Wells, Forster, Brecht, Huxley, Pasternak, etc. ; Simone de Beauvoir qui, sous l’Occupation, arrive à l’ouverture du café de Flore pour se caler près du poêle ; Jean-Paul Sartre qui collecte des mégots pour fourrer sa pipe ; Albert Camus qui compose La Peste de nuit, dans une chambre d’hôtel à quelques dizaines de mètres du siège des Renseignements militaires allemands ; des résistants qui impriment Le Silence de la mer, huit pages à la fois, dans un petit atelier du boulevard de l’Hôpital ; Jean Cocteau qui est pris pour un tireur embusqué le 26 août 1944 sur la place de la Concorde…

 

Après avoir lu cet ouvrage, il est vraisemblable que vous ne pourrez plus circuler dans Paris sans, à l’instar de Patrick Modiano, voir ressurgir ces fantômes du passé. Joyeux ou terribles, ils marquent à jamais l’histoire de la capitale et, parfois, de l’Europe et du monde.