Opération Cyclope

janvier 2010
ISBN : 9782847364897
390 pages

19,80

Octobre 1945, une vaste opération militaro-policière, nom de code « Cyclope », est lancée. Officiellement, il s’agit de poursuivre une bande de nazis, mais, en fait, ce sont les communistes qui sont visés.

Description

Octobre 1945. Dans un petit village du Limousin, un soldat marocain, engagé dans l’armée française, est retrouvé assassiné près de la clôture du camp de prisonniers allemands dont il assurait la garde. Est-ce un fait divers ordinaire ? Le crime d’une bande d’anciens nazis et de collaborateurs réfugiés dans le maquis ? N’est-ce pas plutôt une provocation des communistes ? Parallèlement à l’enquête criminelle, le contre-espionnage décide de dépêcher sur place le colonel Michel Lanvaux , ancien agent de la France libre dont la femme et la fille ont été déportées en juillet 1944. Obsédé par le souvenir de ses chères disparues, il ne trouve d’apaisement que dans l’alcool. L’armée s’apprête à le licencier. Le général de Gaulle, son protecteur, décide cependant de lui accorder une dernière chance : lui confier une enquête.
Dès ses premières recherches, Lanvaux est alerté par des détails mystérieux : la victime a été saignée à blanc à l’artère fémorale, mais ses vêtements ne portent nulle trace de sang. Les discussions avec les habitants et les prisonniers laissent apparaître que plusieurs individus ont une attitude équivoque. Parmi eux, le maire du village, communiste, le secrétaire italien du commandant du camp, qui trafique des marchandises provenant de l’armée américaine ; un jeune nazi fanatique persuadé qu’Hitler est vivant et qu’il prépare une revanche ; une belle prisonnière allemande qui refuse de repartir pour l’Allemagne… Les choses se compliquent lorsque la compagne du maire, est elle aussi assassinée et qu’un autre soldat marocain, est porté manquant.
Une vaste opération militaro-policière, nom de code « Cyclope », est lancée. Officiellement, il s’agit de poursuivre une bande de nazis, mais, en réalité, ce sont les communistes qui sont visés. Le gouvernement les soupçonne en effet d’avoir caché une quantité importante d’armes de guerre pour prendre le pouvoir par la force.