James Angleton le contre-espion de la CIA

juin 2007
ISBN : 9782847362282
176 pages

17,20

Document indispensable sur la CIA et le monde du renseignement, cette première biographie en français dresse le portrait d’un homme complexe et ambigu et dévoile un pan méconnu de la Guerre froide.

Description

S’il est un nom fameux parmi ceux qui ont « fait » la CIA, c’est bien celui de James Angleton. Myope, courbé et toujours vêtu de noir, cet ancien étudiant en littérature est devenu pendant la Guerre froide une figure incontournable du renseignement américain.
Incarnation de l’espion, qui inspira nombre de mythes romantiques, Angleton intégra l’OSS pendant la Seconde Guerre mondiale puis contribua à la victoire des chrétiens-démocrates aux élections de 1948 en Italie.

Remarqué à Washington, Angleton intégra immédiatement la jeune CIA, d’abord au Bureau des opérations spéciales, puis assura la liaison avec le renseignement israélien, avant de créer, en 1954, le Bureau de contre-espionnage de la CIA. Pendant vingt ans, il veilla à empêcher toute pénétration des services américains par le KGB, développant une paranoïa impressionnante. Voyant des espions partout, il dénonça notamment le noyautage de la présidence De Gaulle par le KGB, allant jusqu’à accuser Jacques Foccart d’être un espion à la solde des Soviétiques !

Et c’est en 1962 qu’il eut à gérer la grande affaire de sa carrière : la défection de la taupe soviétique Anatoli Golitsine. Dix ans plus tard, sa chasse aux ennemis l’amena aux frontières de la folie et provoqua son renvoi.

Document indispensable sur la CIA et le monde du renseignement, cette première biographie en français dresse le portrait d’un homme complexe et ambigu et dévoile un pan méconnu de la Guerre froide.

Le modèle du film Raisons d’État de Robert de Niro
avec Matt Damon et Angelina Jolie.

Table des matières

S’il est un nom fameux parmi ceux qui ont « fait » la CIA, c’est bien celui de James Angleton. Myope, courbé et toujours vêtu de noir, cet ancien étudiant en littérature est devenu pendant la Guerre froide une figure incontournable du renseignement américain.
Incarnation de l’espion, qui inspira nombre de mythes romantiques, Angleton intégra l’OSS pendant la Seconde Guerre mondiale puis contribua à la victoire des chrétiens-démocrates aux élections de 1948 en Italie.
Remarqué à Washington, Angleton intégra immédiatement la jeune CIA, d’abord au Bureau des opérations spéciales, puis assura la liaison avec le renseignement israélien, avant de créer, en 1954, le Bureau de contre-espionnage de la CIA. Pendant vingt ans, il veilla à empêcher toute pénétration des services américains par le KGB, développant une paranoïa impressionnante. Voyant des espions partout, il dénonça notamment le noyautage de la présidence De Gaulle par le KGB, allant jusqu’à accuser Jacques Foccart d’être un espion à la solde des Soviétiques !
Et c’est en 1962 qu’il eut à gérer la grande affaire de sa carrière : la défection de la taupe soviétique Anatoli Golitsine. Dix ans plus tard, sa chasse aux ennemis l’amena aux frontières de la folie et provoqua son renvoi.
Document indispensable sur la CIA et le monde du renseignement, cette première biographie en français dresse le portrait d’un homme complexe et ambigu et dévoile un pan méconnu de la Guerre froide.
Le modèle du film Raisons d’État de Robert de Niro
avec Matt Damon et Angelina Jolie.