29 octobre 2020

ELLE : Seyrig song

Poétique et engagée, Delphine Seyrig invente un style et s’impose en figure libre du cinéma français, Mireille Brangé nous la raconte, c’est le bonheur retrouvé. 

Et si tout commençait par « L’Année dernière à Marienbad » ? Lion d’ Or à la Mostra de Venise, en 1961, le film enthousiasme ou agace, mais ne laisse aucun spectateur indifférent. Alain Resnais y révèle une actrice joyau, splendide apparition dans un déshabillé en plumes et dans les ors d’un palais bavarois. Delphine Seyrig y séduit aussi par cette diction particulière que son professeur de théâtre Roger Blin avait tenté de corriger, avant de reconnaître que sa voix et son ton traînant constituaient sa personnalité. C e n’était pas rien, pour une jeune actrice, que d’interpréter le personnage glacé et brûlant créé par Alain Robbe-Grillet, en charge du scénario ! Cette importance des choix artistiques et personnels, Mireille Brangé les met en avant dans cette biographie passionnante , la première consacrée à Delphine Seyrig .

Retrouvez l’intégralité de l’article dans le Elle du 15 juin 2018.