Nom de code Atlas L'espion français qui trompa Hitler

juin 2011
ISBN : 9782847366105

22,30

Edmond Latham fut envoyé en mission en Afrique du Nord pour les services secrets allemands et le PPF de Doriot. Changeant de camp, il ne tarder pas à livrer son réseau « Atlas » au contre-espionnage français.

Description

L’un des plus grands espions de la Seconde Guerre mondiale était français. Son nom : Edmond Latham, héros de 14-18 envoyé en mission en Afrique du Nord pour le compte des services secrets allemands et du PPF de Doriot. Changeant de camp, il n’allait pas tarder pas à livrer son réseau « Atlas » au contre-espionnage français.
Pendant deux ans, jusqu’en mai 1945, Latham transmettra de fausses informations à la Wehrmacht, apportant ainsi une contribution majeure à l’¦uvre d’intoxication qui permettra la libération de l’Europe occidentale. Les débarquements en Sicile, en Corse et en Provence, les combats dans l’est de la France, le passage du Rhin ou l’offensive des Ardennes : Latham sera sur tous les fronts. Le petit jeu durera jusqu’au 2 mai 1945, alors que les hommes du PPF réfugiés sur l’autre rive du Rhin tentent de disparaître dans les montagnes du Sud-Tyrol.
Au-delà de l’opération Atlas, c’est toute l’action souterraine du PPF et des autres formations collaborationnistes qui est mise en lumière, leurs opérations clandestines en Afrique du Nord avec l’Abwehr et les SS, leurs écoles d’espions et de saboteurs en territoire allemand après la Libération, leurs infiltrations d’agents derrière les lignes alliées pour créer des « maquis blancs », commettre des attentats, recueillir des renseignements et constituer en France un mouvement de « résistance ». Une histoire vraie et méconnue, digne des meilleurs romans d’espionnage, avec ses agents doubles ou triples, ses exécutions sommaires et ses retournements, où l’on rencontre le futur Mohammed V et Heinrich Himmler, maître Tixier-Vignancour et le colonel Paillole, Otto Skorzeny et le grand mufti de Jérusalem. Jusqu’au coup de théâtre final, où l’on découvre que la trahison ne vient pas toujours d’où l’on croit.